18 avril 2007

Frissons...

"Miss Pas Touche" restera l'un des grands plaisirs de l'année BD, le genre de livre que l'on a envie de faire partager à tous ses amis et amies : le dessin de Kerascoët, assez proche de Sfar - sans peut-être l'élégance de ce dernier -, dévoile effrontément les corps et donne vie aux fantasmes les plus sensuels comme les plus noirs, tandis que le scénario de Hubert s'impose d'emblée comme l'un des meilleurs polars lus depuis longtemps, ni plus ni moins. On a d'ailleurs le droit de penser au fabuleux "Isaac le... [Lire la suite]
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18 avril 2007

Protégez vos Tibias (The Shins - Wincing the Night Away)

Le coeur et l'âme ont leur musique. C'est la musique d'une averse soudaine un jour de soleil timide. C'est le bruit d'une abeille qui se cogne au carreau à trop vouloir butiner une fleur en plastique. C'est le soupir que pousse le doux monstre marin en s'enfonçant dans les noirs océans. C'est aussi les grincements de la bicyclette avec laquelle on descend le raidillon à toute berzingue, peut-être même les yeux fermés. C'est donc la musique de l'enfance trop brève, celle des rêves trop longs. Elle coule sur nous comme un baume... [Lire la suite]
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18 avril 2007

Ridicule

Les films français s'inspirant de notre "glorieux patrimoine culturel" ont rarement été des chefs d'oeuvre (reviens-nous, Sacha Guitry, reviens-nous !), tant leur sujet "immortel" parait justifier la plus grande paresse intellectuelle comme artistique chez des producteurs ou des réalisateurs qui s'estiment dédouanés de cuisiner autre chose que du "confit d'histoire". "Jean de la fontaine" est encore pire que la moyenne, et ne livre même pas le minimum syndical (disons de la belle image et de... [Lire la suite]
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18 avril 2007

La Corée, nouveau paradis du cinéma, a le cinéma militant qu'elle mérite...

"Le Vieux Jardin" est un film trompeur, qui construit avec une infinie délicatesse une fresque politique et humaine d'une vraie profondeur derrière ce qui parait longtemps un mélodrame classique. A la manière du crayon de l'artiste sur la toile grossière - une image superbe qu'IM Sang-Soo nous offre non loin de la conclusion du film -, c'est en repassant patiemment sur des images et des sensations anodines que se crée le portrait... d'un homme, d'une femme, d'un couple, d'une génération toute entière sacrifiée cruellement... [Lire la suite]
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