
Pourquoi ce genre de projet (rassembler des cinéastes et leur faire réaliser des courts métrages sur un thème donné), fantasme de cinéphiles nourris de la Politique des Auteurs, ne donne-t-il presque toujours rien d'intéressant ? Pourquoi ce "Chacun son Cinéma", assemblage risqué de 32 "haikus" de 3 minutes, provoque-t-il au contraire un sentiment de ravissement et de jubilation quasi ininterrompu de 2 heures ? Peut-être parce que la fascination de tous pour la salle de cinéma et sa magie est tellement forte que...
[Lire la suite]