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Le journal d'un excessif
9 août 2007

Harry Potter and the Deathly Hallows : la fin d'un mythe contemporain...

HP7Après 10 ans d'attente plus ou moins angoissée, nous avons le fin mot de l'histoire de Harry Potter, et, bonne nouvelle, ce 7ème et, espérons-le, dernier tome n'aura pas été une déception : HK Rowling sait parfaitement dénouer (ou renouer) tous les fils des différentes péripéties du combat entre Potter et Voldemort, même si certains aspects de leur rivalité/dualité ont besoin pour être justifiés d'un fatras allégorique (les éclats d'âmes, le lien entre les baguettes, etc.) dont on se serait bien passé. Le pire de ce dernier tome, comme dans les 3 précédents, vient de sa longueur pâteuse et asphyxiante, aggravée cette fois par l'abandon du cycle scolaire de Hogwarts, qui ne joue pas son rôle structurant de la fiction. Le meilleur est sans conteste la reconnaissance très adulte de l'ambigüité fondamentale de l'être humain, illustrée par la complexité des jeux de pouvoir de Dumbledore comme par la paradoxale fidélité de Severus Snape à un amour immortel - Snape qui se révèle enfin ici comme le personnage le plus riche et le plus fascinant de la saga. Au milieu de la dantesque bataille finale, qui lorgne du côté du « Seigneur des Anneaux », forcément, même si J.K. Rowling n'a pas le génie de Tolkien, est née une vraie maturité, qui est le moins qu'on pouvait attendre d'une oeuvre qui s'était elle-même chargée d'accompagner nos enfants au long de leurs années de formation. On déplorera la faiblesse lénifiante de l'épilogue, loin de la beauté amère de celle du « Seigneur des Anneaux », justement, et qui n'apporte rien de plus au récit qui s'est clos, si ce n'est – théoriquement - l'impossibilité d'une suite.

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