
Moi, je crois bien qu'Annette Messager va mal dans sa tête : à force de décapiter des petits animaux et de remplacer leurs têtes par celles de peluches, "d'éduquer" (au sens anglais, bien sûr) des pensionnats entiers de pinsons épinglés sur des tables de torture, de faire respirer des organes sexuels et autres - de couleurs pastel - étalés sur le sol, de faire déferler vers les spectateurs hébétés une vague de sang (vision étonnante que celle de ce public comme petrifié dans l'obscurité, ne sachant plus sortir de la salle...
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