
Je me souviens encore avoir hurlé à la trahison en 1987 devant le "Hairspray" très mainstream d'un John Waters rentré dans le rang : il restait pourtant dans le film assez de mauvais goût et de méchanceté pour notre plaisir. 20 ans après, Broadway et Hollywood sont passés sur le corps de Waters, qui fait l'exhibitionniste sur le trottoir au début de cette version riche en graisses et en sucres : la révolte anti-conformiste est devenue nostalgie des sixties - les blancs n'étaient donc pas si méchants que cela - et éloge...
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