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Le journal d'un excessif
16 octobre 2007

Séance de rattrapage : "Le Dernier Roi d'Ecosse"

dernier_roi_ecosse"Le Dernier Roi d'Ecosse" porte dans son principe même les deux faiblesses coupables qui l'empêchent définitivement d'être autre chose qu'un bon film "de divertissement". D'abord, son scénario - largement hors sujet par rapport à ses prétentions politiques - qui reproduit une fois de plus le schéma de l'idéologie dominante du cinéma occidental : finalement, rien de ce qui n'arrive en Ouganda ne saurait intéresser le spectateur si cela n'arrive pas à un héros blanc, vecteur de la bonne vieille identification (qui a bon dos, quand même !). Ensuite, le personnage d'Amin Dada est sans doute par nature trop cinématographique pour ne pas créer une impossible tentation, même pour un acteur aussi génial que Forest Whittaker : celle de surjouer, de souligner les paradoxes stupéfiants du monstre. Un surjeu qui époustoufle le spectateur, certes, et permet de remporter un Oscar, mais dessert radicalement un film qui se transforme en spectacle jouissif d'une performance d'acteur. Dommage.

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Commentaires
S
Le jeu de Forest Whitaker est quand même magistral. Ce n'était pas un rôle facile (à l'instar du rôle d'Hilter joué par Bruno Gantz dans "la Chute). Mais c'est vrai que le film donne un côté plutôt sympathique à Idi Amin Dada qui fait oublier les 300 000 morts sous sa dictature. La façon de jouer de James McAvoy (Dr Garrigan) m'a frappée à un moment du film par sa ressemblance étrange avec Tom Cruise (Dr Harford / Eyes Wide Shut).
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