"Death Note 4" - Sexy, puis phallocrate...
Baisse de régime indéniable dans ce tome 4, malgré l'irruption de l'adorable Misa qui introduit le ver du sexe et de la passion dans l'univers du refoulé (homosexuel ?) de Light et L. La lourdeur de l'enquête vue du côté "des autorités" et le manque de charisme du personnage de L. contribuent régulièrement à ces "tunnels" qui peu à peu détruisent la magie de "Death Note". Et quand l'amour adolescent - et absurde - de Misa pour Light menace de faire basculer le récit dans un univers plus incertain (celui de la comédie ? celui de la vie, tout simplement ?), voire même d'y mettre un terme prématuré (car l'amour "voit" tout et peut tout accomplir), les scénaristes couards reculent et remettent notre héroïne à sa place : amnésique, ligotée et à la merci de hommes, la femme ne peut plus influer sur son destin, et renonce à son pouvoir. Pas de doute, "Death Note" est salement phallocrate !