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Le journal d'un excessif
28 janvier 2008

Pourquoi lit-on les polars de Harlan Coben ? ("Du Sang sur le Green")

Du_sang_sur_le_greenOui, pourquoi lit-on ce genre de livres (romans de gare, selon la dénomination habituelle... péjorative, mais bien objective, car voici un livre forcément acheté dans un Relay de la Gare du Nord et littéralement "dévoré" en deux allez-retours en TGV...) ? Parce que lire des polars bien construits est finalement une sorte de sudoku en plus plaisant (les frissons en plus de la gymnastique intellectuelle...) ? Parce que le crime est définitivement l'activité humaine la plus fascinante ? Parce que, tout simplement, on trouve entre ces pages un type d'évasion que la "vraie" littérature ne procure pas, sans les risques afférents à la lecture de mots, de phrases qui peuvent littéralement changer votre vie, ou tout au moins la perception que vous en avez ? Tout cela sans doute, et aussi beaucoup de fainéantise. Quand je repose un Harlan Coben, c'est toujours avec un peu de honte d'avoir ainsi gaspillé mon temps, mon énergie, alors que, dans le genre même, j'aurais pu lire un Ellroy, ou même un Connelly. Pourtant, "Du sang sur le Green" est la meilleure des aventures de Myron Bolitar (quel nom !), parce que Coben arrive enfin, après de nombreuses tentatives assez ridicules, à trouver cet humour caustique qu'il cherchait vainement depuis le début, et que l'intrigue, finalement pas très convaincante, passe largement au second plan derrière la truculence de certains personnages, et la vivacité de certaines caricatures, pertinentes, du mode de vie américain (de notre mode de vie...). En écrivant ceci, je me rends compte que j'ai lu ce livre comme s'il s'agissait d'un... "vrai" livre, finalement. Il y aurait donc de l'espoir dans la nuit noire des romans de gare...?

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