
Nous qui nous n'avons pas eu, comme tous les petits Américains, du Dr. Seuss dans nos biberons, nous avons forcément un peu de mal à en accepter le goût à la fois amer et trop sucré des contes moralistes : oui à la tolérance (la société est riche de ses dissidents, de ses artistes), oui à l'imagination (la réalité n'est pas bordée par les limites de notre perception), mais non à cette pénible pâte molle de gags pas drôles, de rimes bas du front, de personnages creux et de situations sans enjeu. Car dans "Horton", une fois...
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