
Embarquant à bord de ce que l'on pense être un mélodrame sensible en costumes d'époques, on est d'abord un peu irrité par le maniérisme de la mise en scène, déstructurant la narration, et les brusques éclairs de modernité qui déchirent le plaisir du récit classique. Lorsque le celui-ci se brise (et superbement...), Joe Wright nous soumet à un traitement beaucoup plus déstabilisant, nous faisant littéralement sentir la perte radicale de repères liée au basculement dans l'horreur de la guerre. La dernière partie vient alors proposer...
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