
Il est facile de mépriser Razorlight, groupe assoiffé de succès, cumulant les handicaps : un leader mignon et arrogant, un talent indéniable pour composer des chansons po-pu-lai-res qui plaisent aux très jeunes filles, une sorte de strabisme divergent, un oeil sur l'Amérique imaginaire de Springsteen, l'autre sur l'Angleterre enferrée dans ses contradictions, entre jeunesse "chav" et glamour-Kate Moss. "Slipway Fires" voit Johnny Borrell tenter de retourner à une certaine simplicité d'expression, de trouver une...
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