Je n'attendais
pas forcément un miracle du concert des Ting Tings, après un bel album
d'electro-pop jetable mais maligne. Quelle ne fut donc pas ma surprise
d'assister à un show ultra frénétique de 50 minutes, où chaque chanson a été
prétexte à une poussée d'hystérie, soit à coup de riffs de guitares ("We started
Nothing", avec les roulements de batterie qui tuent pour ponctuer le riff : un
morceau presque parfait, le sommet du concert à mon avis, d'ailleurs, à mon
côté, mon ami Gilles est parti en vrille...), soit à coup de percussions
apocalyptiques : jusqu'au beau finale avec un "That's Not my Name" qui n'en
finit pas de monter, voici un show de pur plaisir, soutenu par un
public plus
qu'enthousiaste. The Ting Tings est aussi un joli couple : Elle, Katie White, a
tout pour réjouir mon ami Gilles, à jamais marqué par la blondeur pin-up de
Debbie Harry, même si, vue de près, Katie paraît plus que son âge déclaré, et
est beaucoup moins baby doll qu'on pourrait croire. Ah ! Signalons qu'elle est
quand même très à l'aise à la guitare, ce que, personnellement, je n'attendais
pas. Lui, Jules de Martino, batteur bestial, insuffle la vie derrière les bandes
et samples indispensables (?). The Ting Tings : de la pop squelettique, mais
encore drôle. Sans parler d'une nouvelle preuve que le duo
est le présent du
rock ! Quant à nous, au premier rang, plantés devant la beauté blonde, nous
avons eu évidemment droit au traitement de choc : piétinés, bousculés, martelés
de coups, écrasés contre la scène, toute la gamme habituelle des plaisirs des
concerts hystériques, sans quoi, quelque part, le rock - électro ou non - ne
serait pas le rock !
Retrouvez l'intégralité de ce compte-rendu de la soirée, avec en plus Gablé, Amazing Baby, Black Kids, Moustic et Cajun Dance Party sur le blog des Rock'n'Roll Motherf***s !