
Kevin Barnes est-il fou ? En tout cas, Kevin Barnes est un obsédé sexuel, même s'il tartine ses cochonneries d'une bonne couche d'onirisme de carton-pâte, d'un mauvais goût réjouissant. Ce disque est donc nourri de funk poisseux et chaud comme du sperme, mais le chemin qui mène à la jouissance (aléatoire ?) est tortueux comme le cerveau de Kevin : l'auditeur, qui se souviendra peut-être de la découverte du fameux "A Wizzard, a true Star" de Todd Rundgren, devra accepter d'abandonner toute logique, tout esprit...
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