
Si ce "Burn After Reading" ne peut que décevoir après le chef d'oeuvre absolu que constituait voici moins d'un an "No Country For Old Man", il n'en est pas moins, si l'on veut bien s'y pencher, un constat aussi fondamentalement pessimiste et formellement sec et brillant sur l'état de déliquescence de la société américaine, ou plutôt, et c'est pire mais plus juste finalement, des individus qui la composent (chacun d'entre nous peut aussi se sentir visé) : et le rire s'étrangle vite (ce qui fait que nombre de...
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