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Le journal d'un excessif
25 janvier 2009

"Arctic Monkeys At the Apollo" : les limites de Arctic Monkeys

Arctic_Monkeys_at_the_ApolloÇa commence bien, très bien, même : une poignée de chansons puissantes, un filmage minimaliste qui rend hommage à la saine simplicité de ce groupe très "près de chez nous" (quand on est Anglais, of course...). Alex Turner paraît moins arrogant que lors de ses passages à Paris, il est même touchant avec son petit côté "Harry Potter découvre le rock'n'roll". On se retrouve tout de suite envoûtés par la complexité paradoxale de cette musique assez indescriptible, inventive, toujours élégante, qui ne sacrifie certes pas aux rituels habituels. Et puis quelque chose se délite, au fil de chansons un peu plus faibles, et l'habituelle décontraction de Turner se transforme en une demi-indifférence, voire en simple "foutage de gueule" : Arctic Monkeys bâclent la fin de leur set, sans conviction ni brio, sans la moindre tension ni, et c'est la limite perpétuelle de ce groupe, la moindre générosité. La preuve, c'est que la réalisation du film, jusque là impeccable, se voit obligée de remplir les blancs par des images incohérentes, sans parler de nous montrer deux fois un final qui n'en est pas un. "At the Apollo" s'achève donc de bien triste manière...

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