
Quand il raconte les aventures de Myron Bolitar (quel nom !), Coben essaye de ne pas être Coben, et il remplace son style passe-partout d'écrivaillon de polars de gare par un style encore plus vulgaire, à la fois hilarant de méchanceté inventive ("l'air avait la transparence d'un rideau de douche crasseux", "ici, la rénovation urbaine était un concept à peu près aussi familier que le voyage temporel", etc.), et largement consternant (régulièrement réactionnaire, xénophobe et anti-jeune)... Mais Coben reste Coben,...
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