Canalblog
Editer l'article Suivre ce blog Administration + Créer mon blog
Publicité
Le journal d'un excessif
18 mars 2009

Franz Ferdinand à l'Olympia le mardi 17 mars

2009_03_Franz_Ferdinand_074Bon, commençons tout de suite par les choses qui fâchent, ce soir, Alex Kapranos et sa bande n'ont pas donné un concert exceptionnel, comme celui de la Cigale. Quelque chose n'a pas pris, l'alchimie entre groupe et public n'a pas fonctionné complètement, la salle n'a jamais basculé dans l'hystérie. Dommage ! Car, honnêtement, le show a été impeccable, terrassant même parfois, et nous avons chanté en chœur pendant 75 minutes d'un enchaînement de chansons parfaites, délivrées par un groupe musicalement mature, à la fois festif et imparable. A la fin, des amis ont pu déplorer l'aspect "mécanique" de Franz Ferdinand, ce que je leur accorde : c'est même cet aspect "machine irrésistible" qui distingue à mon avis FF de la grande majorité des groupes de rock indie, sans parler du fait qu'ils aient eu l'idée de génie d'appliquer (et de mettre en danger aussi) leur formule sur le "dance-floor", ce 2009_03_Franz_Ferdinand_031qui leur permet de transcender désormais l'aspect vaguement "pavlovien" de leur musique (je veux dire : ils jouent, on bave, on crie... sans que cela passe le moins du monde par le cerveau !). Moi, même si j'ai regretté de ne pas revivre la folie d'il y a quelques mois, j'ai passé une soirée passionnante à "écouter Franz Ferdinand" jouer une musique plus complexe, plus ambitieuse qu'auparavant. Et du coup, je dois dire que j'ai moins apprécié les tubes monstrueux d'hier (Matinée, Take Me Out, Do You Want To) que les expérimentations dance du dernier album (moment de pur génie, l'enchaînement Outsiders avec percussions dechaînées, et Lucid Dreams, titre immense qui voit Franz Ferdinand perdre de son immediateté pour élever ses ambitions, avant de distendre littéralement le temps et l'espace dans un moment de folie électro). Mais bon, je mentirais si je ne parlais pas des moments forts de pur jouissance qu'on été What She Came For et son hallucinant solo psychédélico-hystérique à la fin, Michael et son riffs haché qui m'a paru plus tranchant encore ce soir, This Fire en 2009_03_Franz_Ferdinand_059conclusion impeccable (duel de guitares comme clou du spectacle), et surtout Ulysses, le plus beau moment de la soirée pour moi, une grande, grande et irrésistible chanson, qui semble nous redonner notre cœur et nos jambes de 20 ans.

A la sortie, même si on a tous mis un bémol à notre enthousiasme par rapport à ce concert, on ne peut guère s'empêcher de se demander si cela ne vaudrait pas le coup de revenir demain... juste au cas où...

Lisez l'intégrale de ce compte-rendu sur le blog des Rock'n'Roll Motherf***s, bien sûr !

Publicité
Publicité
Commentaires
A
Complètement d'accord avec le manque d'ambiance à ce concert... Un vrai manque de connivence entre le groupe et le public, malgré les quelques amorces de pogo (orthographe) et c'était bien dommage parce que la salle est parfaite et l'album une merveille...
Le journal d'un excessif
Publicité
Archives
Newsletter
Publicité