
On lira les courtes 138 pages de "Insoupçonnable" avec autant de curiosité que
d'exaspération, ce qui, en soit, est au moins la garantie d'une lecture "utile"
: car ils sont finalement peu nombreux les écrivains qui se risquent à soumettre
un genre codifié (ici, le polar) à l'épreuve de l'expérimentation (ici,
l'écriture), sans en briser les règles pour autant. Car Tanguy Viel, pour
soigner son style - phrases interminables véhiculant images et sensations
plutôt que simples informations -, n'a pas...
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