
Portrait délicat et en demi-teintes des tensions internes d'une famille japonaise - mais évidemment universelle (chacun d'entre nous méditera à loisir sur ses propres déficiences de père / mère, fils / fille ou frère / sœur au long de ces deux heures parfaites, et régulièrement émotionnellement éprouvantes) -, "Still Walking" évoque immanquablement Ozu, sans pourtant en atteindre le génie éblouissant. Comme chez Ozu, il y a chez Kore-eda ces instants véritablement magiques où une sorte de lumière sereine - et infiniment...
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