
Les Anglophones appellent ça un "grower", un disque qui grandit dans votre tête et votre vie. Un disque facile à jeter à la poubelle après deux écoutes : voix faiblarde, mélodies convenues, clichés rock mille fois entendus à peine sauvés par une énergie un peu bêta. Et puis peu à peu, on comprend ce qui sous-tend cette musique : la simple croyance en quelques mécanismes essentiels du rock ('n'roll), dont la possibilité de le jouer comme si à chaque fois tout pouvait être réinventé, et aussi la nécessité de préserver à tout...
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