
Sujet "apatowien" par excellence, le refus de grandir est au centre de ce "Frangins Malgré Eux", écrit et interprété par un Will Ferrell dans son mode "overdrive". Peu de risques d'échec donc, et de fait, le spectateur non coincé - prêt à rire des blagues les plus obscènes - passera une heure et demi hilarantes. Mais le système Apatow, c'est aussi cette propension à la tristesse diffuse, voire à la dépression aigüe, qui finit par rattraper les personnages et le film. Faute de mise en scène digne de ce nom...
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