
Du côté d'Antonioni, Murakami nous parle ici de l'ncommunicabilité fondamentale entre les êtres (ces spoutniks qui gravitent lentement sur des orbites différentes, rendant toute vraie rencontre impossible), et du brouillage des sentiments, ses personnages semblant tous plus ou moins prisonniers d'une apathie émotionnelle empêchant la réalisation de toute véritable histoire d'amour. Mais comme Murakami est japonais, il ne résiste pas - et pourquoi le devrait-il ? - à la tentation de faire de son triste conte de triangle amoureux une...
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