
En cinéphile et théoricien du cinéma, Saada, dont je me souviens avoir aimé les papiers dans "les Cahiers du Cinéma", n'a pas tourné son premier long-métrage sans y amener ses bagages, et se poser tout un tas de questions pertinentes (comment faire un film de genre sans trahir les principes du cinéma d'auteur à l'européenne ? Par exemple…), et cela se sent : son "Espion(s)" respire l'intelligence et la sensibilité, tout en s'attaquant courageusement aux scènes convenues du thriller d'espionnage. Et si le manque de...
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