
Mais qu'est-il arrivé à Gilbert Hernandez ? Comment a-t-il pu concevoir ces 120 pages d'horreurs, de désespoir, cette peinture nihiliste d'une sous-humanité à jamais perdue : pédophilie dans une décharge, sadomasochisme fatal, sables mouvants engloutissant une mère serrant son enfant dans ses bras, et surtout, surtout une dévorante haine de soi consumant Empress, la pauvre héroïne de cette triste descente aux enfers en 3 étapes. Loin, bien loin de l'humanité chaude et bouleversante de Palomar City, bien plus près oui des cauchemars...
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