"2012" de Roland Emmerich : grimpez sans crainte sur le manège c'est la fête !
Quand on va voir un film de Roland Emmerich, on sait à quoi s'attendre : des images spectaculaires de destruction massive plutôt bien réalisées, qui permettent au choix de 1) se faire peur pour pas cher en cauchemardant l'apocalypse 2) s'amuser comme un vilain gamin qui brise ses jouets, mélangeant honte, culpabilité et plaisir… Mais aussi, malheureusement, des clichés niais et réactionnaires à haute dose (glorification de la famille, respect de l'armée qui nous protège, confiance aveugle en nos gouvernants qui, dans les grades lignes, savent ce qu'ils font…), Si "2012" est un BON Emmerich, c'est que la destruction y est plus massive qu'à l'habitude (extraordinaire première partie, follement réjouissante, montrant l'annihilation de la Californie…) et que, par contre, l'ombre d'un doute semble s'être glissé au milieu de la croyance d'Emmerich envers le Pouvoir et la Force (syndrôme Post-Bush et guerre d'Irak ?). On aimera donc "2012" pour ce qu'il est : un tour de montagnes russes assez magique !