Les mêmes, donc… 5 ans plus tard : belle idée pour relancer une série qui ronronnait un peu que de redistribuer les cartes en jouant sur le registre séduisant du "qu'est-ce que la vie a bien pu leur réserver ?"… On redécouvre donc nos amies et amis de Wisteria Lane, et il y a un brin d'excitation à cette ambiance de faux thriller, le temps de retrouver nos marques, et… de retomber dans le fonctionnement habituel de "Desperate Housewives", qui, décidément, n'aura jamais le courage de se remettre en question ("et pourquoi le faire ?", me demanderont les accros à ces jeux drolatiques autour de l'amour, du couple et de la famille... Ils n'ont peut-être pas tort !). Mais quand même, le meilleur ici, c'est quand on frôle la catastrophe (l'incendie du club), quand un personnage important qu'on nous avait patiemment fait aimer, meurt, ou quand d'un coup, pour le plus bel épisode de tous, la série prend la tangente pour nous parler d'un personnage secondaire, et échappe, du coup, à ses propres stéréotypes.
16 décembre 2009