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Le journal d'un excessif
22 janvier 2010

"Doggy Bag - Saison 6" : la fin de la série expérimentale de Djian

Doggy_bag_saison_6"Elle enclencha Sunset Rubdown dans le lecteur, cette pure merveille de "Ramdom Spirit Lover" - ils dépassaient Arcade Fire, d'après elle, bien que ceux-ci l'eussent régulièrement ravagée de bonheur durant ces dernières années" (page 37)
"Pour finir, Sonia l'avait cueilli un soir en lui apportant "The Pirate's Gospel" d'Alela Diane, qui l'avait aussitôt plongé sous le charme et l'avait fait plier avec le sourire aux lèvres" (page 40)
"Victor avait lu "Un homme" de Philip Roth et s'était félicité de croire de nouveau en Dieu. Avoir la Foi aidait beaucoup." page 78
"On en revenait toujours à Lou Reed. Tôt ou tard. Il n'y avait rien de mieux, finalement. Qui d'autre aurait-il pu écouter en présence de la dépouille mortelle de son père ?" (Page 166)
"Autant j'estime qu'ils se sont plantés à la fin de "Six feet under", autant la fin des "Sopranos" est un chef d'oeuvre. Tu verras. Tu me diras." (page 255)
... Et si, entre deux invocations des puissances supérieures pour qu'une grande glaciation ou l'ouverture d'une faille dans l'écorce terrestre viennent l'aider à mettre fin aux tourments de la famille Sollens, Djian ne rêvait ni plus ni moins de la vie simple d'un critique aux Inrocks ou à Libé ? Tout, oui tout plutôt que les flammes infernales qui consument le vrai écrivain, celui qui veut faire rendre du "sens" à un monde absurde... "Doggy Bag" est un bonheur: celui de conjuguer l'excitation "sérielle" avec l'ambition littéraire.

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