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Le journal d'un excessif
6 février 2010

Arctic Monkeys au Palacio Vistalegre le vendredi 5 février

2010_02_Arctic_Monkeys_051"22 h 00 pile : on part pour 1 h 25 de plaisir avec Alex Turner et sa bande de (nouveaux...) chevelus. 1 h 25 basée avant tout sur le nouvel album, "Humbug", que personnellement je trouve bien supérieur aux deux précédents, plus mûr, plus ample, plus mystérieux et moins malin. 1 h 25 à constater que "Arctic Monleys Ver 2.010" est devenu le grand groupe promis depuis les origines. Un groupe capable de grandes chansons presque pop (Cornerstone), de cavalcades effrénées, de breaks et de changements de rythme décoiffants (ouah, Pretty Visitors ! Magique !), de passages nostalgiques à vous fendre le cœur (505 en conclusion parfaite, après que les canons à confetti nous aient noyés sous le papier), de reprises surprenantes (cette adaptation vraiment originale et inventive du grand Red Right Hand de Nick Cave), d'hymnes post-adolescents qui tiennent la route longtemps, longtemps (Fluorescent Adolescent), de morceaux fédérateurs (Crying Lightning)... Bon, j'arrête là les éloges, même si, ce soir, Arctic Monkeys les mérite tous. Bien sûr, pour que tout 2010_02_Arctic_Monkeys_056ait été parfait, j'aurais aimé que les cheveux des musiciens ne cachent pas leur visage EN PERMANENCE (mais bon, le look vintage US 70's, c'est sympathique, et pas si commun en 2010 !), que les lumières ne soient pas en permanence éblouissantes au point d'empêcher à peu près toute photo décente, qu'il y ait un peu moins de basses dans le son et que l'ingé-son n'ait pas mis 4 morceaux avant de trouver la bonne balance autour de la voix de Turner, etc. etc. Mais tout cela, ce ne sont que des détails par rapport à l'extase absolue qui m'a saisi pendant une version grandiose de My Propeller (tout le monde hurlait ce drôle de couplet sur l'impuissance - à ton âge, Alex ? : "My propeller won't spin / I can't get it started on my own ?"), ou à l'impression merveilleuse de retrouver la furie '77 sur l'imparable I Bet You Look Good On The Dancefloor, premier single datant quand même de près de 8 ans et depuis générateur d'une excitation intense qui ne s'est 2010_02_Arctic_Monkeys_021jamais démentie (oui, je me suis cassé la voix à force de beugler, et je me suis plus ou moins froissé un muscle contre la barrière métallique, mais il faut payer le prix de son plaisir, paraît-il...). Et puis quelque chose a changé dans l'attitude d'Alex Turner, mon ex-tête à claques préférée : appelez ça la maturité, l'assurance aussi peut-être, mais, même s'il n'est pas devenu par miracle le roi de la communication avec le public, il est désormais capable de s'extraire de sa bulle de concentration (sans doute nécessaire pour nous offrir une musique aussi complexe..) pour échanger quelques mots avec nous, et même en espagnol. Et le public, me direz-vous ? Eh bien, je dois dire que, même si l'adoration chez les ados était à son comble, avec les habituels cris d'hystérie, évanouissements de jeunes filles surexcitées et ne tenant pas le coup au milieu de la fosse, etc. j'ai quand même vécu ce set dans un confort relatif, ce qui a sans doute aussi contribué à la réussite exceptionnelle de la soirée.

PS : Le CR complet de ce concert se trouve posté sur le blog des RnRMf***s...

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