
Un cliché très répandu veut que, pour un artiste, la souffrance permet de nourrir son travail, de lui conférer une profondeur, voire une véracité qu'on ne trouverait pas dans le travail d'artisans plus doués, besognant sur leur "œuvre". Tout cela est évidemment une stupidité romantique de plus, et ce "Minor Love", disque mineur du talentueux Adam Green, le prouve jusqu'à l'absurde. Si l'on apprécie le retour à une esthétique lo-fi, voire bâclée, qui tranche avec les dérèglements "crooner / Las Vegas" des...
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