
Si le premier tome de Pluto m'avait intéressé, mais paru sensiblement moins audacieux et émotionnellement intense que le travail "habituel" d'Urasawa, le second volume rattrape largement le coup : entre la recréation vraiment charmante du personnage d'Astro, dont Urasawa rend magnifiquement l'innocence, l'idéalisme et les sensations à fleur de peau, et la politisation assez culottée du récit, travaillant agressivement le thème de la guerre en Irak et les mensonges de la Maison Blanche, voilà une histoire qui s'emballe...
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