
Bien sûr, Brillante Mendoza se révèle avec "Serbis" comme un cinéaste extrêmement formaliste, et ce d'autant qu'il invente littéralement une nouvelle manière de faire du cinéma, ce qui n'arrive pas tous les jours : entre la saturation (pénible, avouons-le) de la bande son par les bruits de la rue, la caméra balladeuse qui déambule sans cesse, non sans moult saccades, aux trousses des personnages, et un scénario - très mince, certes - qui balance entre faux documentaire (manipulation que la création de ce microcosme...
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