Gouttes_de_Dieu_6Est-ce une certaine lassitude qui s'empare de nous après le premier millier de pages ? Est-ce plutôt réellement "un coup de barre" de Tadashi Agi qui peine - et on le comprend - à renouveler son concept de départ ? Toujours est-il que ce sixième tome de la saga oenologue des "Gouttes de Dieu" nous enthousiasme et nous charme moins que les précédents : entre la répétition systématique de l'illustration visuelle (éblouissante certes) des sensations apportées par les vins dégustés (personnellement, je tique un peu sur l'assimilation du Château Margaux à la Reine Cléopâtre, mais je suppose que, vu du Japon…) et le relatif manque d'intérêt du nouveau défi relevé par Shizuku (prouver à un snob qu'il n'y a pas que la "marque" du vin qui compte, une question pertinente il est vrai dans les pays où la culture du vin n'est pas encore établie…), on patauge un peu dans la banalité ici. Et ce n'est pas la résolution de la première énigme - il en reste 12, ouuufffouuufff ! - qui nous rassure sur notre capacité à poursuivre un tel marathon.