
Peut-être faudrait-il, pour aimer encore plus ce torrent furieux d'images et de sons qu'est le "Vincere", être plus familier avec l'Opéra que je ne le suis ? Et pourtant, un peu comme dans les meilleurs Coppola, cette forme grandiloquente, sulpicienne, à la limite de l'hystérie, redoublée par le jeu expressionniste d'acteurs qui cherchent une sorte de transfiguration extatique (je pense par exemple aux deux moments sublimes où le bâtard de Mussolini "interprète" les discours de son père) m'a profondément touché,...
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