
J'avais, par paresse, délaissé un peu le cinéma enchanté, ultra-intelligent, de Hong Sangsoo (une sorte de Rohmer coréen, forcément plus trivial mais pas moins complexe que son "modèle" français), depuis quelques années, et cet admirable "Conte de Cinéma" m'a offert le plaisir immense de retrouver mes marques (cette évidence d'un cinéma lumineux et magnifiquement mélancolique, mais sans aucune afféterie) tout en m'émerveillant devant le nouveau tour de force d'une construction singulière, à la fois déroutante et...
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