
A la différence de l'enchanteur "La Boulangère de Monceau", "la Carrière de Suzanne" est un film peu aimable, mais gagnant peu à peu une vraie force dans sa détermination - presque froide - à démonter les mécanismes du machisme et du dom juanisme médiocre de deux "petits" étudiants arrogants et fondamentalement misogynes. On reconnaît aussi les prémices d'un thème éminemment Rohmerien, l'impuissance de la parole, dont l'abondance dissimule en fait l'aveuglement de celui qui la maîtrise....
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