Les_Gouttes_de_Dieu_8Et si, à force de vouloir augmenter la complexité de ses énigmes oenologiques, Agi commençait à dépasser les bornes dans ce tome 8 des "Gouttes de Dieu" pour le moins outrancier ? Quand l'un des adversaires cherche la purification par la souffrance dans un désert glacé aux confins de la Chine (et y trouve l'amour - enfin, une scène sensuelle...), l'autre joue les Hercule Poirot face à une seconde énigme redondante dont on saisit mal la manière dont elle nourrit le sujet principal du livre, l'identification du 2e apôtre à partir du mystère éternel de Mona Lisa. Au final, entre les deux Jocondes, un fausse fausse couche, la route de la soie, etc. trop, c'est trop : on n'y croit plus, et du coup, on se désintéresse de l'artificialité trop grande d'un récit, devenu aussi spectaculaire que vain, qui semble s'égarer dans ses circonvolutions autour du vin. Espérons un retour à plus de subtilité au Tome 9 !