
Réécouter "Darkness on the Edge of Town" dans une version bien remastérisée, après un gouffre de près de 30 ans pendant lesquels Springsteen n'a pas beaucoup compté pour moi, offre l'opportunité idéale de réévaluer ce disque monochromatique, profondément déprimé et déprimant, qui voyait le "Boss" creuser à nouveau le sillon du romantisme prolétaire et urbain de "Born to Run", en substituant - malheureusement - à la fièvre orbisonienne de celui-ci une démesure un peu lourde qui allait - plus tard - plomber...
[Lire la suite]