
Kill Bill 1 est le plus formaliste des films de
Tarantino, donc le plus criticable de par son obsession à venir recréer les
formes les plus avancées de la culture pop (ou non) - ici mangas et films de
samouraïs - sans les justifier outre mesure par un scénario complexe (ici, la
vengeance, rien que la vengeance) ou par une aspiration transcendentale comme
dans "Inglorious Basterds". Pourtant, cette indéniable pureté
formelle (c'est aussi, et de loin, le film le moins bavard de Tarantino, et
c'en est même surprenant...
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