
On est quand même pour le moins surpris de
l'intérêt d'un Eastwood pour un sujet aussi niais, voire ridicule
("américain", comme il est dit par un personnage français dans le
film) que celui de "Au-delà" ; on comprends mieux quand on voit le nom de
Spielberg à la production, mais "le mal est fait". Non pas
qu'Eastwood perde de sa crédibilité comme réalisateur (il accumule les scènes
mémorables, les plus spectaculaires comme les plus intimes, avec une sûreté et
une justesse de ton qui impressionnent...
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