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Le journal d'un excessif
10 avril 2011

2 restaurants de Christian Constant, rue Saint Dominique à Paris

 

Caf__ConstantAu coeur du 7ème arrondissement, lieu propice aux agapes en tous genres, il est une rue qui voit s'affirmer le talent de Christian Constant, qui nous propose pas moins de 3 concepts-formules à quelques dizaines de mètres les uns des autres, Rue Saint Dominique. Cette semaine, j'ai pu en tester deux :

- d'abord, le Café Constant (au 139), soit une version bistro, un peu à la bonne franquette de la cuisine du chef : dans un décor de bistro traditionnel pas particulièrement intéressant d'ailleurs, on nous propose une carte et une ardoise remplie de quasi-classiques de la cuisine traditionnelle, exécuté avec une indéniable honnêteté, c'est-à-dire en travaillant simplement autour du goût des matières premières. Au final, même si l'on ne doit pas en attendre de surprise notable, le résultat est honorable, la quantité primant peut-être un peu sur le reste. A ma table, un poulet fermier honorable, une pièce de boeuf savoureuse et une tête de veau très réussie. Petit bémol avec les desserts, décidement trop "classiques" : la crème caramel était quelconque, les profiterolles aparemment meilleures. Pas grand chose à dire des petits vins de la carte, qui en sont, des petits vins... Ambiance étouffante au premier étage, avec un espace trop restreint par personne, et une addition raisonnable (60€ par personne dans notre cas, mais sans entrée...).

- Bien, bien supérieure est l'offre des "Cocottes", quelques mètres plus loin, sur le même trottoir (au 135) : on est pourtant là dans l'univers beaucoup plus branché, voire aseptisé, des restaurants pour businessmen Les_Cocotteset women, avec tabourets hauts perchés autour du comptoir, et personnel un peu trop affairé. C'est que, en dépit de ses handicaps, ce qu'on mange aux "Cocottes" - enfin ce que nous avons déjeuné ce jour-là - est impeccable.ent exécuté : voici ce que j'appelle de la vraie bonne cuisine basique, c'est à dire, à partir de recettes aussi basiques qu'éminément populaires (omelette au jambon, boeuf bourguignon, moelleux au chocolat...), l'occasion de se dire... "Tiens, ça fait longtemps que je n'en ai pas mangé un - ou une - aussi bon (bonne)". Une heure après être entré dans ce lieu qui ne paye vraiment pas de mine, on se retrouve dans un état d'euphorie tout-à-fait plaisant, avec le sentiment d'avoir fait l'un de ces repas tout simples qui redonne foi en la cuisine. Et en plus, tout cela reste abordable...

Allez, c'est décidé, à mon prochain passage à Paris, je continue l'exploration de la Rue Saint Dominique !

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