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Le journal d'un excessif
10 mai 2011

Révisons nos classiques (!!!) : "Dirty Dancing" de Emile Ardolino (1987)

dirty_dancingJ'avais, snob que j'étais, refusé de voir "Dirty Dancing" à sa sortie, et je n'en avais jamais ressenti le moindre regret. La mort de Patrick Swayze après une carrière finalement très sympathique, très... "humaine", et l'enthousiasme un peu nostalgique d'Inés m'ont convaincu de combler cette lacune dans ma... culture. Alors, "Dirty Dancing", c'est quoi, vu de 2011 ? Un chouette film pour ados qui parle plutôt bien de la veulerie du monde, et ce, dans un contexte de fin d'une époque - on est en 63, dans l'Amérique de Kennedy, avant les grandes révolutions culturelles de la fin des années 60 -, avec un Patrick Swayze qui 1) est souvent torse nu 2) danse bien, et porte le film à lui seul. Le vrai drame de ce "Dirty Dancing", pas très bien photographié, ni dialogué, ni dirigé, c'est l'erreur de casting qu'est Jennifer Grey, une erreur qui prive le film de ce qui aurait pu être son plus beau sujet : l'alchimie sexuelle entre deux êtres, se matérialisant par la danse avant de contaminer tout le reste. Du coup, il nous reste surtout un classique roman d'apprentissage (de la discipline, de la vie) un tantinet saboté par un happy end lourdaud - mais réjouissant.

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