
"Monstres invisibles", j'ai honte de l'avouer, a été mon premier contact avec Chuck Palahniuk (bien sûr, comme tout le monde j'ai vu l'adaptation de "Fight Club" par Fincher, mais elle n'autorise pas de commentaire pertinent sur l'auteur du roman). J'ai d'abord eu du mal, beaucoup de mal avec le style baroque et pervers de Palahniuk, qui m'a immédiatement évoqué mon cher Brett Easton Ellis, en moins ample, en moins visionnaire, en moins puissant : trop petit malin, trop frimeur, même si comme chez Ellis, il s'agit d'un style sursaturé...
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