
On entre dans "The Artist" littéralement bluffés par la précision de la reconstitution de l'univers du cinéma muet, se sentant à la fois redevenir l'enfant émerveillé que l'on a été devant la puissance de ce cinéma des origines, et forcément un peu irrité par ce qui semble un pur exercice de style, bien dans l'esprit du travail naguère effectué avec OSS117. Et puis peu à peu, alors que le mélodrame déroule son mécanisme, on oublie l'artificialité du procédé pour profiter d'une belle histoire simple (légèrement décalquée sur "Chantons...
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