
Avec "Air Doll", Kore-Eda abandonne de manière inattendue son réalisme minutieux (qui l'ont fait comparer à un Ozu) pour aborder un fantastique poétique qui ne lui convient pas vraiment : il y a dans la partie du film montrant la découverte de notre monde par une poupée encore "vierge" de sensations, bon nombre de scènes simplistes, naïves - pour ne pas dire un peu niaises - prouvant que Kore-Eda n'a pas vraiment su comment les aborder, et s'est contenté de clichés. Heureusement, il y a aussi, grâce au sens exquis...
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