Shrek : le troisième était celui de trop...
On avait adoré le mauvais esprit du premier "Shrek", on avait passé de bons moments avec Antonio Banderas et son séduisant chat botté dans la suite. J'ai aujourd'hui bien du mal à trouver quoi sauver dans le naufrage que constitue ce troisième (et espérons-le dernier) opus : entre un scénario paresseux, pour ne pas dire inexistant, le recyclage sans imagination de personnages des 2 premiers films, un manque de mordant consternant des parodies (le summum de l'impuissance humoristique étant atteint avec la longue et ridicule scène à l'université), l'absence de grâce de la musique (qui avait toujours constitué l'un des points forts de la série, souvenons-nous de l'ébouriffante utilisation du "Hallelujah" de Cohen / Cale dans le premier film !), on est bien en peine de trouver un seul point positif. On passera le temps néanmoins en admirant les derniers progrès techniques de la 3-D (la figuration humaine est désormais proche), mais on explosera de rage devant la fin moralisante - un comble chez le géant vert !