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Le journal d'un excessif
18 mai 2008

"Deux Jours à Tuer" de Jean Becker

Deux_Jours_A_TuerDans le genre (à la mode depuis une dizaine d'années) du film en trompe l'oeil, où ce que l'on voit n'est pas ce qui se passe réellement, "Deux Jours à Tuer" pose un double problème : d'abord, la catastrophique interprétation de Dupontel - un acteur régulièrement mauvais, avouons-le -, qui amène forcément à reconsidérer à la fin si tant de maladresse était dûe au personnage ou à l'acteur... ce qui n'était pas a priori, je pense du moins, le but de Jean Becker. Ensuite, le retour, insoutenable à mon goût, des bons sentiments (la plaie purulente du cinéma de Becker, régulièrement dégoulinant de conformisme) dans les dernières scènes dévalorise inévitablement le plaisir régressif qu'on a pu prendre auparavant au joli jeu de massacre dont on a été témoin (jouissive scène du repas entre amis...!). Au final, grosjean comme devant, le spectateur se demande ce qu'il a vu : la peinture du malaise d'une société bourgeoise confise dans sa suffisance, ou, au contraire, sa glorification retorse ?

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