Canalblog
Editer l'article Suivre ce blog Administration + Créer mon blog
Publicité
Le journal d'un excessif
13 novembre 2008

MGMT au Festival des Inrocks (Olympia) le mercredi 12 novembre

2008_11_MGMT_057Par rapport au concert étrange et décevant du Bataclan voici quelques mois, MGMT nous font ce soir une démonstration de puissance et d'assurance... peut-être parce qu'il n'y a plus l'effet de surprise de voir une formation rock "heavy" et psychédélique, peut-être aussi parce que le son de l'Olympia est naturellement excellent (enfin dans la limite de ce que produit MGMT, c'est-à-dire un chaos assez délirant par instants...), peut-être tout simplement parce que le groupe a mûri et un peu mieux trouvé sa voie. Ça commence "très fort", avec une longue intro instrumentale très "Pink Floydienne" (comme me le faisait remarquer mon voisin...), et puis c'est à nouveau ce rock seventies à la fois démodé et finalement assez anticonformiste qui déferle sur nous : la voix d'Andrew est toujours légèrement sous-mixée, il faut dire qu'il ne chante pas très bien, le guitariste continue à être énervant avec ses poses heavy metal, mais il 2008_11_MGMT_077y a cette fois - par rapport au Bataclan - un certain équilibre qui se dessine. Mais, sans surprise, ce sont les grandes chansons pop qui mettent la foule en transe : "Weekend Wars", "Youth", puis une version musicalement excellente de "Time to Pretend", et pour finir ce court set de 7 morceaux, un beau "Electric Feel". Pourtant, curieusement, malgré l'hystérie féminine partout dans la salle, on n'a pas l'impression d'assister non plus à ces intenses moments de décollage qui avaient sauvé le concert du Bataclan. Le rappel sera heureusement plus satisfaisant : une interprétation très rock mais plus pertinente de "The handshake", puis enfin, enfin, le grand frisson, les larmes aux yeux pour... "Kids", bien sûr... en duo comme à chaque fois, mais dans une version finalement moins hystérique que celle du Bataclan.

2008_11_MGMT_069Et c'est fini. MGMT ont joué à peine 1 h 05, c'est la règle aux Inrocks. Dans la salle, les avis sont partagés : Gilles est toujours dubitatif, Clément est parti avant la fin, énervé. Moi, je trouve que ce grand n'importe quoi seventies, ça ne manque quand même pas de panache... même s'il faudra qu'Andrew et Ben renouvellent leur blague la prochaine fois.

Retrouvez l'intégralité de ce compte-rendu de la soirée, avec en plus Coming Soon, Fleet Foxes et Alela Diane sur le blog des Rock'n'Roll Motherf***s !

Publicité
Publicité
Commentaires
Le journal d'un excessif
Publicité
Archives
Newsletter
Publicité