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Le journal d'un excessif
13 novembre 2011

Veronica Falls au Point Ephémère (Paris) le mardi 8 novembre

2011_11_Veronica_Falls_Point_Ephemere_Paris_047Nouveau changement complet de matériel pour le quatuor star de la soirée, Veronica Falls. Un peu plus de lumière que pour les sets précédents, un côté "ligne claire", pop moderne et fraîche, de la gentillesse et de l'enthousiasme, les deux garçons et les deux filles de Veronica Falls nous changent agréablement de la mine renfrognée de ExitMusic. Et quand ça démarre, c'est encore beaucoup mieux que ce à quoi je m'attendais : ces rythmes syncopés, ces deux voix, masculine et féminine, qui se mêlent, pas très justes, mais tellement charmantes, cette impression immédiate de proximité, de bonheur, ça me rappelle... mais oui, c'est ça, mes très chers Bats, ce combo néo-zélandais qui m'avait tellement touché au début des années 90 ! Mais Veronica Falls, ce sont des Bats qui auraient beaucoup écouté les Feelies de "Crazy Rythms" et suivraient leur grand principe : une belle chanson pop, c'est encore plus gai quand c'est joué avec une mitraillette. Gilles B. évoque à ce sujet notre Wedding Present, ce n'est pas faux, mais chez Veronica Falls, c'est quand même plus bucolique, plus euh... country (la veine Johnny Cash, cette musique qui évoque le rythme d'un train dévalant la pente à toute allure...). A la guitare, sur la droite, Roxanne Clifford, petite femme en rouge à la frange brune envahissante, semble en permanence irradier l'énergie, et même si - comme je l'ai dit - elle ne chante pas très juste, elle est clairement l'âme de Veronica Falls. Au milieu de la scène, James Hoare, grand échalas qui me 2011_11_Veronica_Falls_Point_Ephemere_Paris_046rappelle un peu Thomas Fersen en plus broussailleux, fait écho à la guitare et aux vocaux. A gauche, donc juste devant moi, la petite bassiste de noir vêtue joue avec un doigt, dans l'ombre. Au fond, le batteur frappe dur sur ces rythmes toujours plus rapides, et est le porte-voix du groupe. Les morceaux s'enchainent vite, trop vite, chacun semblant renouveler le petit miracle de l'évidence lumineuse de ce rock enthousiaste. Car je ne connaissais donc aucun morceau, en dehors de Found Love In A Graveyard - accueilli par les cris du public -, mais ils m'ont tous semblés immédiatement plaisants, ludiques, excitants. Au bout de trente courtes minutes, Veronica Falls termine son set sur le super-accéléré Come On Down (c'était écrit sur la setlist juste devant moi...), le genre de plaisir qu'on aimerait ne jamais voir finir. Le rappel de deux titres verra le groupe nous saluer par deux titres plus pop, alors que j'aurais préféré une dernière tentative de "transe", mais bon, ne faisons pas le difficile, voici une excellente découverte, et un concert un peu court (une quarantaine de minutes) mais rassérénant, qui est même passé à une ou deux reprises très près de l'excellence.

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