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Le journal d'un excessif
27 avril 2008

The Long Blondes à la Maroquinerie (Festival "les Femmes s'en Mêlent") le 26 Avril

2008_04_The_Long_Blondes_063Ce soir, les Long Blondes ne nous accorderont qu'une heure, rappel d'un titre compris (le fulgurant "Lust In the Movies", toujours le seul vrai grand titre de la discographie des Long Blondes), une heure livrée sans passion ni panache. Une heure qui commence terriblement mal avec le triste "Century", aussi rasoir martelé en scène que "synthésizé" sur le pitoyable second album des Anglais, et qui ne s'améliore guère avec une version plate du pourtant entraînant "Here Comes the Serious Bit" : Robert, qui prend des photos juste derrière moi, me glisse "On peut se faire rembourser tout de suite ?", ça veut tout dire ! A ce moment-là, le concert se redresse (un peu) avec "Weekend without Make-up", jolie réminiscence d'un premier album qu'on avait à l'époque trouvé brillant. Et le reste du set sera à l'avenant, ennui poli sur les chansons récentes - nous aurons même droit aux catastrophiques "Round the Hair Pin", d'un manque d'intérêt total, et "Too Clever By Half", d'une laideur honteuse, indigne d'un groupe qui a eu autant de classe à ses débuts !2008_04_The_Long_Blondes_022

 

La classe, Kate Jackson en a toujours à revendre, et elle a tout pour elle : un beau physique de femme épanouie, sensuelle, gracieuse - quelle jolie manière de bouger sur scène, est-ce l'effet talons hauts et jupe serrée ? -, et une belle voix grave et agressive quand il faut - sous-mixée ce soir d'où nous sommes, au premier rang, malheureusement. On sourit quand Kate nous explique combien elle est heureuse d'être à Paris ce soir, sans son épouvantable "stomach pain" de la dernière fois (nous non plus, on n'a pas oublié, Kate !). Mais cela ne va pas suffire à notre bonheur, d'autant que l'élégant Dorian Cox lui-même ne fera pas preuve d'une brillance particulière à la guitare, et que le reste du groupe est toujours aussi insignifiant, voire inutile (je pense en particulier à Emma Chaplin, qui a toujours le même air d'une poule qui a trouvé un couteau avec sa guitare à la main) ! Le pire pour moi sera le manque de conviction tragique avec 2008_04_The_Long_Blondes_084lequel une bombe potentielle comme "I'm Going To Hell" (le seul titre excitant du second album) sera désamorcée : rien, il ne se passera décidément rien ce soir avec les Long Blondes !

 

Bref, sans jurer que les Long Blondes soient "finies", je sors de la Maroquinerie littéralement épuisé de tant d'insignifiance, craignant très fort que ce groupe n'ait été finalement que l'un des ces éclairs brillants, mais terriblement éphémères qui éclairent la vie du rock'n'roll motherf*** : quand ils se sont éteints, l'obscurité n'en est que plus profonde.

Les plus curieux d'entre vous pourront lire l'intégralité de cette chronique à l'endroit habituel, sur le blog des Rock'n'Roll Motherf***s !

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