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Le journal d'un excessif
21 juin 2011

Wild Beasts au Dia de la Musica Heineken (Madrid) le samedi 16 juin

2011_06_Wild_Beasts_Dia_de_la_Musica_Heineken_El_Matadero_114«  Après The Pains of Being Pure At Heart, nous avons une dizaine de minutes pour nous rapatrier à toute allure vers la seconde scène, entradas.com, et ne pas manquer le début du set de Wild Beasts, un groupe que les copains et moi sommes avons totalement manqué, alors que le buzz se fait de plus en plus insistant. Cinq minutes pour téléphoner et rassurer nos moitiés quant à notre existence, cinq minutes pendant lesquelles la mini-Anna Calvi passe à côté de nous (rage ! désespoir ! j’aurais bien aimé une photo de fan !), et le set de Wild Beasts débute. Autant l’avouer, le démarrage est un peu déroutant, avec ces claviers, ces percussions plus night-club que tribales, cette voix bizarre de fausset (presque opératique par instants, néanmoins…) de Hayden Thorpe… On ne sait pas trop ce qu’on écoute, mais après le cruel bégaiement de The Pains Of Being Pure At Heart, c’est un bonheur que d’être à nouveau dans l’inconnu. Peu à peu, on sent la musique prendre forme devant nous, une sorte d’esprit de fête règne sur le public, tout le monde se trémousse de joie, les rythmes me rappellent un peu mes chers Talking Heads, il y a des guitares qui soudain rugissent, il y a des mélodies pop, il y a surtout un « toucher » musical magnifique de la part des musiciens, une sorte de sensibilité, de précision dans l’interprétation qui élève cette musique bien au dessus de ce que nous écoutons couramment. Tous les fans se déchaînent sur le tube du groupe (Brave Bulging Buoyant Clairvoyants(, et là c’est gagné : le set se termine par l’enchaînement de trois morceaux irrésistibles (dont Hooting and Howling and All The King’s Men, je crois, mais je ne peux pas être sûr…). 55 minutes d’un set impeccable et surprenant, une belle découverte, un beau groupe.

 

Il est 22 heures, Juan Carlos et moi quittons l’enceinte du festival alors que, curieusement, des centaines de personnes font encore la queue dans la rue pour y pénétrer, a priori pour profiter d’un groupe espagnol à la mode. Quant à nous, nous sommes plus que satisfaits de notre après-midi ! »

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